Alors que les effets d’un nouveau typhon (Parma) se font sentir au large des côtes vietnamiennes, en mer de Chine, et que les bateaux de pêche ont reçu l’ordre de ne point s’approcher de certaines zones plus dangereuses, dans les provinces du Centre-Vietnam est venue l’heure de faire le bilan des très graves dégâts causés par la précédente tempête (Ketsana), appelée tempête N° 9 au Vietnam. Les derniers chiffres donnés par la presse du Vietnam sont impressionnants: 162 personnes sont mortes tandis que l3 millions d’autres, au Centre et sur les Hauts Plateaux, ont subi, plus ou moins gravement, les effets dévastateurs de la tempête et des inondations. Parmi elles, 210 000 avaient besoin de secours urgents.
Venant des Philippines, le typhon Ketsana a abordé les côtes du Vietnam dans la nuit du 29 septembre 2009. Les vents ont redoublé d’intensité en rentrant dans le pays. Ils ont été accompagnés de pluies qui, aussitôt, ont provoqué des inondations. Les plus touchées ont été les provinces côtières et les provinces des Hauts Plateaux du Centre-Vietnam. Pendant quelques jours, la vie quotidienne y étaie paralysée, les écoles fermées, la circulation routière bloquée, la production agricole et industrielle interrompue. Les maisons et les ouvrages d’art détruits ne se comptent plus. Des dizaines de milliers de personnes ont tout perdu et ne peuvent survivre que grâce au secours.
Dès le lendemain de l’entrée du typhon au Vietnam, l’Eglise catholique s’est manifestée pour inciter à la communion et à la solidarité active. Le 30 septembre, le président de la Conférence épiscopale, Mgr Pierre Nguyên van Nhon, envoyait une lettre de communion aux diocèses les plus touchés par la calamité naturelle, à savoir Quy Nhon, Da Nang, Kon Tum, Huê,… Le lendemain, Mgr Laurent Chu Van Minh, évêque auxiliaire de Hanoi, dans une lettre adressée à l’ensemble du diocèse, appelait à la prière et sollicitait la contribution financière de chacun des fidèles. Le même jour, au diocèse de My Tho, dans le delta du Mékong, Mgr Paul Bui Van Doc s’adressait lui aussi à son diocèse, pour qu’il se porte au secours de la population victime de la récente tempête. Il annonçait aussi que les quêtes dominicales seraient consacrées à cette aide. A Phu Cuong, à l’ouest de Saigon, la lettre épiscopale, datée du 2 octobre et signée par Mgr Pierre Trân Dinh Tu, lançait une grande collecte dans l’ensemble du diocèse, destinée à « partager les pertes des victimes de la tempête, dans un esprit évangélique ». Dans l’archidiocèse de Hô Chi Minh-Ville, le cardinal archevêque Jean-Baptiste Pham Minh Mân demandait aux membres de la grande famille de son diocèse de « se sacrifier » en prenant sur leurs dépenses ordinaires en matière de nourriture pour aider ceux qui, aujourd’hui, manquent de tout à refaire leur vie.
Dans les diocèses touchés par la tempête ou les inondations que l’on peut ainsi énumérer Thanh Hoa, Vinh, Huê, Kontum, Da Nang, Quy Nhon, les forces vives des paroisses, à savoir les associations de laïcs, et les congrégations religieuses se sont mises spontanément au service des victimes, par des collectes ou encore des actions concrètes. Cependant, c’est la Caritas vietnamienne qui s’est portée en tête des secours aux victimes. Mgr Dominique Nguyên Chu Trinh, président de l’association caritative nationale, a informé que celle-ci avait immédiatement débloqué une importante somme pour assurer les premiers secours. Caritas Vietnam a également établi à Xuân Lôc un « Bureau de secours aux compatriotes sinistrés » destiné à coordonner les collectes et les activités d’assistance aux victimes des récentes inondations (1). A cet élan intérieur, il faut ajouter celui de la diaspora vietnamienne, qui, à travers diverses associations, a déjà fait parvenir au Vietnam une contribution financière importante.
(1) Les informations utilisées dans cet article ont été puisées en grande partie dans les dépêches de l’agence VietCatholic News.
(Source: Eglises d'Asie, 6 octobre 2009)
Venant des Philippines, le typhon Ketsana a abordé les côtes du Vietnam dans la nuit du 29 septembre 2009. Les vents ont redoublé d’intensité en rentrant dans le pays. Ils ont été accompagnés de pluies qui, aussitôt, ont provoqué des inondations. Les plus touchées ont été les provinces côtières et les provinces des Hauts Plateaux du Centre-Vietnam. Pendant quelques jours, la vie quotidienne y étaie paralysée, les écoles fermées, la circulation routière bloquée, la production agricole et industrielle interrompue. Les maisons et les ouvrages d’art détruits ne se comptent plus. Des dizaines de milliers de personnes ont tout perdu et ne peuvent survivre que grâce au secours.
Dès le lendemain de l’entrée du typhon au Vietnam, l’Eglise catholique s’est manifestée pour inciter à la communion et à la solidarité active. Le 30 septembre, le président de la Conférence épiscopale, Mgr Pierre Nguyên van Nhon, envoyait une lettre de communion aux diocèses les plus touchés par la calamité naturelle, à savoir Quy Nhon, Da Nang, Kon Tum, Huê,… Le lendemain, Mgr Laurent Chu Van Minh, évêque auxiliaire de Hanoi, dans une lettre adressée à l’ensemble du diocèse, appelait à la prière et sollicitait la contribution financière de chacun des fidèles. Le même jour, au diocèse de My Tho, dans le delta du Mékong, Mgr Paul Bui Van Doc s’adressait lui aussi à son diocèse, pour qu’il se porte au secours de la population victime de la récente tempête. Il annonçait aussi que les quêtes dominicales seraient consacrées à cette aide. A Phu Cuong, à l’ouest de Saigon, la lettre épiscopale, datée du 2 octobre et signée par Mgr Pierre Trân Dinh Tu, lançait une grande collecte dans l’ensemble du diocèse, destinée à « partager les pertes des victimes de la tempête, dans un esprit évangélique ». Dans l’archidiocèse de Hô Chi Minh-Ville, le cardinal archevêque Jean-Baptiste Pham Minh Mân demandait aux membres de la grande famille de son diocèse de « se sacrifier » en prenant sur leurs dépenses ordinaires en matière de nourriture pour aider ceux qui, aujourd’hui, manquent de tout à refaire leur vie.
Dans les diocèses touchés par la tempête ou les inondations que l’on peut ainsi énumérer Thanh Hoa, Vinh, Huê, Kontum, Da Nang, Quy Nhon, les forces vives des paroisses, à savoir les associations de laïcs, et les congrégations religieuses se sont mises spontanément au service des victimes, par des collectes ou encore des actions concrètes. Cependant, c’est la Caritas vietnamienne qui s’est portée en tête des secours aux victimes. Mgr Dominique Nguyên Chu Trinh, président de l’association caritative nationale, a informé que celle-ci avait immédiatement débloqué une importante somme pour assurer les premiers secours. Caritas Vietnam a également établi à Xuân Lôc un « Bureau de secours aux compatriotes sinistrés » destiné à coordonner les collectes et les activités d’assistance aux victimes des récentes inondations (1). A cet élan intérieur, il faut ajouter celui de la diaspora vietnamienne, qui, à travers diverses associations, a déjà fait parvenir au Vietnam une contribution financière importante.
(1) Les informations utilisées dans cet article ont été puisées en grande partie dans les dépêches de l’agence VietCatholic News.
(Source: Eglises d'Asie, 6 octobre 2009)