Eglises d'Asie, 17 avril 2012 - Très tôt dans la matinée du 14avril, dans une paroisse du diocèse de Hanoi, une troupe d'individus d'origineinconnue a détruit un établissement destiné à accueillir des orphelins. Leprêtre responsable de cet établissement a été sauvagement frappé, a perduconnaissance et a été transporté à l'hôpital. Dès le lendemain 15 avril, a étépublié un communiqué signé du chancelier de l'archevêché de Hanoi. On y trouvele récit des faits et de « l'agressionbrutale» perpétrée contre le prêtre par un groupe d'individus qualifiés de « voyous ». Pour le récit des faits,nous suivons de près ce communiqué mis en ligne sur le site de l'archidiocèsede Hanoi (1).
Le P. Nguyen Van Binh, curé dela paroisse de Yên Kiên avait acheté un terrain de 500 m², situé sur leterritoire d'une autre paroisse, Go Cao (dans le district de Chuong Mydépendant de la ville de Hanoi). Il y avait fait construire une maison avecl'intention d'y accueillir de jeunes orphelins de la région.
À 9 heures du matin, le 14avril 2012, on vint l'avertir que la maison avait été démolie très tôt dans lamatinée. Il se rendit alors sur les lieux. Sur place, il a été agressé parsurprise par une bande de voyous qui l'ont frappé sauvagement et laissé inanimésur le sol. Le communiqué de l'archevêché précise qu'il s'agit là du récitrapporté par la victime elle-même. A la suite de son agression, le père Binh souffredu tympan, d'écoulement de sang à l'intérieur des oreilles, d'ecchymoses sur levisage. Il se plaint aussi de maux de tête et de douleurs au ventre.
Grâce à l'archevêché de Hanoiet au conseil paroissial de Yên Kiên, il a pu être transporté dans des établissementshospitaliers spécialisés de la capitale où il a reçu des soins d'urgence et aété soumis à divers examens. Le prêtre est actuellement soigné à l'archevêchéde Hanoi. Son état de santé s'est quelque peu amélioré.
Selon le communiqué de l'archevêché,les coups féroces assénés sans motif par le groupe de voyous constituent uneviolation de la loi, une atteinte brutale à la dignité humaine. Cet acteinacceptable et dépourvu d'humanité a bouleversé et rempli d'indignation lesprêtres et les laïcs. Il a semé l'inquiétude et le trouble dans l'esprit desfidèles des diverses communautés catholiques de Chuong My. Telle est laconclusion du communiqué de l'archevêché.
L’'archevêque de Hanoi a envoyéune lettre à la Sécurité publique du district de Chuong My, lui demandant demener une enquête rapide et de faire toute la lumière sur cette affaire, afinque soit mis un terme à ces pratiques sauvages et que plus personne n'ensouffre désormais. La dignité humaine se doit d’être respectée, a soulignél'archevêque.
Des détails supplémentaires ontété donnés par d'autres sources qui ont offert une version des faits légèrementdifférente. Elles insistent davantage sur la présence d'agents de la Sécuritépublique aux côtés de la troupe de « voyous ». Selon l’une de ces versions, legroupe des « casseurs » serait arrivé le premier et aurait commencéla destruction de la maison. Les forces de la Sécurité publique auraient suiviun peu plus tard et étaient présentes au moment où le prêtre est arrivé sur leslieux et a été agressé. Des forces de police avaient été placées également autourdes lieux où se sont déroulés les faits. On rapporte aussi que la police estintervenue auprès du personnel de l'hôpital, pour empêcher que les brutalitéscommises sur le prêtre soient révélées.
Le projet et la construction del'orphelinat était placés sous la responsabilité d'une association caritativelocale nommée « famille agadè ». Selon un témoin, une femme et deux enfantsétaient présents dans le bâtiment au moment des faits.
(1) Lecommuniqué a paru le 15 avril à l'adresse suivante : http://tgphanoi.org/
(2) le 14avril, quelques heures après les faits, une première dépêche a été mise enligne sur le site des rédemptoristes. Elle a été ensuite reprise parVietcatholic. News à l'adresse suivante : http://vietcatholic.net/News/Html/97205.htm.Le même site a mis en ligne un peu plus tard une seconde dépêche sur cetteaffaire : http://vietcatholic.net/News/Html/97205.htm
(Source: Eglises d'Asie, 17 avril 2012)
Le P. Nguyen Van Binh, curé dela paroisse de Yên Kiên avait acheté un terrain de 500 m², situé sur leterritoire d'une autre paroisse, Go Cao (dans le district de Chuong Mydépendant de la ville de Hanoi). Il y avait fait construire une maison avecl'intention d'y accueillir de jeunes orphelins de la région.
À 9 heures du matin, le 14avril 2012, on vint l'avertir que la maison avait été démolie très tôt dans lamatinée. Il se rendit alors sur les lieux. Sur place, il a été agressé parsurprise par une bande de voyous qui l'ont frappé sauvagement et laissé inanimésur le sol. Le communiqué de l'archevêché précise qu'il s'agit là du récitrapporté par la victime elle-même. A la suite de son agression, le père Binh souffredu tympan, d'écoulement de sang à l'intérieur des oreilles, d'ecchymoses sur levisage. Il se plaint aussi de maux de tête et de douleurs au ventre.
Grâce à l'archevêché de Hanoiet au conseil paroissial de Yên Kiên, il a pu être transporté dans des établissementshospitaliers spécialisés de la capitale où il a reçu des soins d'urgence et aété soumis à divers examens. Le prêtre est actuellement soigné à l'archevêchéde Hanoi. Son état de santé s'est quelque peu amélioré.
Selon le communiqué de l'archevêché,les coups féroces assénés sans motif par le groupe de voyous constituent uneviolation de la loi, une atteinte brutale à la dignité humaine. Cet acteinacceptable et dépourvu d'humanité a bouleversé et rempli d'indignation lesprêtres et les laïcs. Il a semé l'inquiétude et le trouble dans l'esprit desfidèles des diverses communautés catholiques de Chuong My. Telle est laconclusion du communiqué de l'archevêché.
L’'archevêque de Hanoi a envoyéune lettre à la Sécurité publique du district de Chuong My, lui demandant demener une enquête rapide et de faire toute la lumière sur cette affaire, afinque soit mis un terme à ces pratiques sauvages et que plus personne n'ensouffre désormais. La dignité humaine se doit d’être respectée, a soulignél'archevêque.
Des détails supplémentaires ontété donnés par d'autres sources qui ont offert une version des faits légèrementdifférente. Elles insistent davantage sur la présence d'agents de la Sécuritépublique aux côtés de la troupe de « voyous ». Selon l’une de ces versions, legroupe des « casseurs » serait arrivé le premier et aurait commencéla destruction de la maison. Les forces de la Sécurité publique auraient suiviun peu plus tard et étaient présentes au moment où le prêtre est arrivé sur leslieux et a été agressé. Des forces de police avaient été placées également autourdes lieux où se sont déroulés les faits. On rapporte aussi que la police estintervenue auprès du personnel de l'hôpital, pour empêcher que les brutalitéscommises sur le prêtre soient révélées.
Le projet et la construction del'orphelinat était placés sous la responsabilité d'une association caritativelocale nommée « famille agadè ». Selon un témoin, une femme et deux enfantsétaient présents dans le bâtiment au moment des faits.
(1) Lecommuniqué a paru le 15 avril à l'adresse suivante : http://tgphanoi.org/
(2) le 14avril, quelques heures après les faits, une première dépêche a été mise enligne sur le site des rédemptoristes. Elle a été ensuite reprise parVietcatholic. News à l'adresse suivante : http://vietcatholic.net/News/Html/97205.htm.Le même site a mis en ligne un peu plus tard une seconde dépêche sur cetteaffaire : http://vietcatholic.net/News/Html/97205.htm
(Source: Eglises d'Asie, 17 avril 2012)